21/03/2023

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L'empreinte carbone de Prométerre bouleverse les préjugés sur l'agriculture et le climat

Les bilans carbone de Prométerre indiquent que, non seulement, les 18 exploitations étudiées émettent peu d’émissions de gaz à effet de serre (GES) en comparaison internationale, mais aussi qu’elles stockent d’importantes quantités de GES. La méthode originale développée par Proconseil permet de calculer l’empreinte (émission – séquestration) carbone réelle des différentes productions de chaque exploitation.

En mai 2022, Prométerre avait organisé une conférence de presse afin de présenter les premiers résultats de son étude sur l’empreinte carbone des exploitations agricoles vaudoises. Ceux-ci confirmaient la pertinence des bonnes pratiques et le fait que l’agriculture fasse partie de la solution en matière climatique. Ce travail, réalisé en collaboration avec l’HEPIA, la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève, Sol-Conseil, l’Institut de la vigne et du vin avec le soutien de l’État de Vaud, respecte les standards et les recommandations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).

Les résultats obtenus  permettent de dresser un portrait précis de l’impact climatique de 18 exploitations vaudoises qui produisent du lait, de la viande, des céréales ou du vin. L’originalité de la démarche initiée par Prométerre est que l’on ne calcule pas uniquement les émissions, mais également le stockage du carbone dans les terres agricoles. Cette empreinte nette permet de comprendre quelles sont les pratiques favorables à la réduction des émissions de GES et à la séquestration du carbone dans les sols utilisés pour nourrir la population.

Dans une société consciente de la crise climatique, la certification de l’empreinte carbone d’un aliment permet un positionnement clair des activités de production sur les fermes. Le futur label qu’entend développer Prométerre devrait permettre de mettre en avant les exploitations agricoles suisses qui, grâce à leurs bonnes pratiques, peuvent produire du lait, de la viande, du blé ou du vin ayant une empreinte carbone plus faible que leurs concurrents du reste de la planète.

Pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de GES fixés par les autorités cantonales et fédérales, d’importants investissements seront également nécessaires pour permettre à l’agriculture d’évoluer. Elle devra notamment s’engager dans l’usage des procédés et innovations permettant de réduire les émissions de GES et stocker du carbone.

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